Lors de la dernière assemblée générale annuelle, sur recommandation d’Aaron Newnham, de SAIL, et Mark Stiffel, de Brecks, l’Association canadienne de l'industrie de la pêche sportive ont voté à l’unanimité, l’émission d’un don de 5 000 $ à l’Association des Pêcheurs Sportifs du Québec (APSQ) afin de soutenir cette dernière dans sa lutte juridique contre les municipalités qui interdisent l’accès aux plans d’eau publics en demandant des montants excessifs pour l’utilisation des rampes de mise à l’eau ou tout simplement en interdisant l’accès aux non-résidents de la municipalité.
L’un des principaux mandats de l’Association canadienne de l'industrie de la pêche sportive est de faire la promotion de la pêche sportive et s’assurer que cette activité demeure abordable et accessible à tous les Canadiens.
À l’APSQ, nous sommes fiers d’avoir obtenu une telle reconnaissance par l’industrie canadienne et ça démontre une réelle prise de conscience que l’accès aux plans d’eau publics au Québec est un frein à l’expansion de l’industrie de la pêche sportive.
La situation du COVID-19 aura sans doute donné un regain de popularité pour la pêche sportive au Québec du fait que ceux qui pêchaient habituellement aux États-Unis ne peuvent pas s’y rendre avant la fin du mois de juillet. Également, plusieurs adeptes qui avaient délaissé la pêche pour des voyages à l’étranger vont opter pour un forfait en pourvoirie.
Nous recevons chaque semaine des messages provenant d’individus qui dénoncent de nouvelles entraves et nouvelles tarifications par les municipalités.
Selon l’APSQ, la solution au problème passe par une loi sur l’aménagement urbain afin de garantir des accès publics aux plans d’eau et la nationalisation des accès actuels afin d’en permettre l’accès à l’ensemble des Québécois à coût modique.
À quand une solution provenant de notre gouvernement de la Coalition Avenir Québec?