AVERTISSEMENT : Certaines photos représentent des gens qui ne portent pas de veste de flottaison individuelle (VFI). L’Association des Pêcheurs Sportifs de Québec recommande de toujours porter un VFI lorsque vous effectuez une activité nautique.
par Stéphan Bourgeois, président de l’Association des Pêcheurs Sportifs du Québec
Laissez-moi vous emmener dans le récit de notre récente excursion de pêche avec Daniel Robitaille et notre gagnant de la campagne d'adhésion 2023. Cette aventure inoubliable a été marquée par des moments de pêche exceptionnels, de belles rencontres et une camaraderie chaleureuse.
Cette année, nous nous sommes rendus à la pourvoirie des 100 Lacs sud 120 km à l’est de Mont-Saint-Michel ou 175 km au nord de Saint-Michel-des-Saints dans Antoine-Labelle. Le chemin en passant par Mont-Saint-Michel est relativement bien entretenu, mais pas question de dépasser 50 km/h avec le bateau Princecraft à l’arrière. Si vous prévoyez vous y rendre, ne vous fiez pas à Google Map qui vous fera tourner à gauche à la Fourche Parent. Suivez les indications qui vous feront aller tout droit et vous économiserez 20 km de gravier.
J’ai pris soin de protéger ma coque avec ma toile de protection Protech Marine et les enveloppes de moteurs de la même compagnie.
Cette année, comme Daniel va tourner une émission Leurre Juste pour la pourvoirie, il sera accompagné de Patricia Mattia qui sera sa Co animatrice pour cette émission. Comme l’année passée, nous partons le dimanche matin et nous nous rejoignons chez Richard à Saint-Colomban. Daniel était allé récupérer Patricia à la traverse d’Oka et voulait contourner le trafic sur l’autoroute 15 entre Blainville et Saint-Jérôme. Un petit détour par le chemin Simon à Mirabel et Monté-de-l'Église à Saint-Colomban nous fera sauver un bon 30 minutes de trafic qui nous évitera de pogner les nerfs.
Nous sommes arrivés à Mont-Saint-Michel vers 18 heures, où nous avons fait le plein d'essence et savouré un repas copieux au Casse-Croûte du village avant de nous aventurer sur les 120 km de chemin de gravier qui nous séparaient de la pourvoirie.
Nous arrivons à la pourvoirie vers 20 heures trente. Nous avons été agréablement surpris d’avoir un spacieux chalet avec quatre chambres munies chacune d’une salle de bain privée. Daniel et Patricia avaient ce qu’ils appellent un petit condo. C’est une chambre avec un lit simple, un petit frigo et une salle de bain complète. C’est idéal pour ceux qui sont en plan américain.
Cette année, trois bénévoles exceptionnels nous ont rejoints, aux côtés de Daniel Robitaille et Patricia Matias, en reconnaissance de leur dévouement tout au long de l'année. Pierre Therrien, Richard St-Onge et Michel Beaulieu ont eu l'opportunité d'utiliser mon Princecraft Nanook au cours des trois journées que j'ai passées en compagnie de Daniel, Patricia et le gagnant avec son fils.
Chalet Touladi
Journée de prospection
Pour mettre en contexte, les 4, 5 et 6 septembre 2023 ont été probablement les trois journées les plus chaudes de l'été, avec des températures avoisinant les 40 degrés Celsius et presque pas de vent.
Pour la journée de prospection, nous allons explorer le lac Adonis. Sur les recommandations de Pierre Therrien, nous prospectons brièvement quelques places pour la truite grise, mais nous nous rendons à l’une des charges du lac qu’ils appellent la chute. Une température très chaude et peu de vent, les poissons vont rechercher des secteurs plus oxygénés.
Après quelques minutes de pêche à la recherche de dorés au Livescope de Garmin, Daniel aperçoit un gros spécimen à environ 30 pieds du bateau. Il lance son leurre en direction de la sonde sur le côté du bateau à environ une longueur et demie de bateau et un doré énorme de 80 centimètres mord l’appât. Selon Daniel, c’est probablement son plus gros doré capturé dans un lac. Je vous laisse en juger par vous même avec la photo suivante.
Le reste de la journée a été consacré à repérer les endroits propices à la concentration des poissons. Cependant, avec un lac comme un miroir et une chaleur étouffante, cette mission s'est révélée un défi de taille. Au cours de cette journée, j'ai eu le plaisir de faire la connaissance d'une jeune femme incroyablement sympathique, animée par une passion contagieuse. Si vous la croisez dans la rue, je vous en prie, évitez de lui demander de danser la danse de la ouananiche ! 🙂
Nous sommes finalement retournés au chalet pour accueillir notre heureux gagnant de la campagne d'adhésion, qui était censé arriver juste à l'heure du souper.
Accueil de notre gagnant accompagné de son fils
À notre arrivée au chalet, Marquis Dulac, notre gagnant, était accompagné de son fils William, tous deux rayonnant de bonheur. Pour Marquis, remporter ce forfait avec Daniel Robitaille était comme gagner le jackpot au loto 6/49.
Chaque année, je prépare deux soupers pour manger en compagnie de Daniel et cette fois, Patricia se joindra au groupe. Pour ce premier souper, j’ai cuisiné des brochettes de rouleaux chinois et deux tournedos de poulet mariné de la boucherie Rondeau et fils de Notre-Dame-des-Prairie accompagnés de petites patates en quartiers assaisonnées et une salade.
Première journée de pêche avec nos gagnants
Après avoir englouti un copieux déjeuner et préparé un lunch pour la journée, nous nous sommes lancés à la pêche sur le grand lac Adonis à bord du Princecraft Expedition 200 de Daniel Robitaille. Ce spacieux bateau de pêche pouvait accueillir cinq passagers sans le moindre souci.
Pour notre première journée avec Marquis et William, nous avons commencé par explorer un cap rocheux situé à proximité de la pourvoirie. Le sonar nous a montré une certaine activité, et nous avons réussi à capturer deux ou trois dorés. Nous poursuivons notre déplacement vers la plage à shore lunch et prospections aux abords de la plage afin d’y apercevoir des échos intéressants sans succès.
La surface de l'eau était aussi calme qu'un miroir, et la chaleur était étouffante, avec une température ressentie de 39 degrés Celsius. Clairement, ce n'était pas des conditions idéales pour la pêche.
Nous continuons à explorer les structures qui pourraient y loger de beaux spécimens. Nous retournons à la chute où on y capture quelques dorés qui serviront comme entrées en croquette pour le souper.
Vers dix-huit heures trente, nous décidons de retourner au chalet avec une douzaine de dorés dans le vivier.
Pendant que je vais commencer à préparer le souper, Pierre et Marquis aident Daniel à vider le bateau et le toiler. Pendant ce temps, Patricia et William vont préparer les dorés en croquette à la cabane à éviscérer située juste à côté de notre chalet.
Pour ce deuxième souper de groupe avec Daniel, je cuisine un spaghetti et une salade césar. Et comme entrée, je roule les morceaux de dorés que Patricia m’apporte dans la farine, les œufs et la chapelure à la bière, puis je les fais frire. Patricia prépare une sauce tartare épicée pendant que le poisson se fait frire. Tout le monde a adoré les croquettes de doré. Il n’y a pas mieux que du doré fraîchement capturé.
La soirée se poursuit jusqu’à environ 22h30 avec plein de belles histoires de pêche de tout un chacun et une bonne camaraderie. Marquis ne cesse de dire qu’il est l’homme le plus heureux au monde d’avoir gagné ce forfait.
Deuxième journée de pêche avec Marquis et William
Pour notre deuxième journée de pêche, nous avons pris la direction du lac Toulouse, à environ 75 minutes en voiture de la pourvoirie. Comme Daniel allait y tourner une émission pour la prochaine saison de Leurre Juste, c'était l'occasion parfaite de découvrir ce lac avant le tournage.
Nous avons mis à l'eau sur une plage dans une section étroite du lac. La topographie était bien différente de celle du lac Adonis, avec moins de structures rocheuses et un paysage plus ouvert. Le lac Toulouse était moins profond et s'étendait en longueur, avec des zones étroites et peu profondes. C'était davantage comme un élargissement de rivière.
Cette journée-là, la chaleur était toujours aussi intense, avec peu de vent. Nous avons choisi de nous diriger vers la droite, après avoir traversé une zone peu profonde clairement indiquée par des bouteilles en plastique ancrées. Nous nous sommes retrouvés dans une zone assez vaste où la profondeur variait entre une trentaine de pieds et seulement quelques pieds. L'absence de structures et de vent a compliqué la pêche, car les poissons pouvaient être n'importe où. Nous avons opté pour la pêche à la traîne en suivant la ligne d'herbes. Après environ une heure, nous avons eu quelques accrochages, y compris une ligne coupée probablement par un brochet, un meunier capturé par Daniel et un doré un peu trop petit.
Nous nous dirigeons alors vers l'autre côté de la mise à l’eau où une petite montagne se dressait à l'horizon. En nous approchant, nous avons découvert un cap rocheux abrupt. Le sonar nous a montré de l'activité, et nous avons réussi à capturer plusieurs dorés, certains étant de taille légale. Après avoir exploité ce secteur pendant environ une heure, les captures se font plus rares et nous poursuivons la prospection sans trop de succès.
Étant donné que nous avions environ 75 minutes de route pour revenir à la pourvoirie Adonis, nous avons arrêté de pêcher vers 16h30. Nous sommes rentrés avec une douzaine de poissons, que nous avons congelés pour le plus grand plaisir de nos familles à la maison.
Je n'avais pas prévu de repas pour cette dernière soirée, et nous avons tous dîné à la pourvoirie en compagnie de Daniel, Patricia et de leurs caméramans Olivier et Stéphane. La qualité des repas était sublime, avec un somptueux repas à quatre services.
Qui sait, l'année prochaine sera peut-être votre tour.
Je tiens à remercier chaleureusement Paul Ouimet et tout le personnel de la pourvoirie pour leur accueil et leur service extraordinaire.